À quoi sert la philosophie?

Par Thomas De Koninck

Presses de l’Université Laval, collection Kairos
Québec, 2015, 140 p.

Chercher à savoir si l’on doit, ou non, faire de la philosophie, c’est déjà philosopher, puisque c’est rechercher. On est vite obligé, en outre, de constater que même argumenter contre la philosophie, c’est philosopher au sens le plus propre du terme, comme l’a fait observer très tôt Aristote. Car vous argumentez et vous prétendez donc à quelque vérité ; autrement, pourquoi argumenter ? – Thomas De Koninck –

Description

Si les problèmes de société et les problèmes politiques s’avèrent de plus en plus complexes, au sens de « tissés ensemble », le déploiement des connaissances va dans le sens opposé, suivant des labyrinthes de plus en plus spécialisés, fragmentés, détachés du tout. C’est assez dire l’importance accrue de la philosophie, qui a, depuis toujours, affaire au tout de la réalité.

La philosophie ne sert à rien, en ce sens qu’elle ne sert rien de particulier. Elle est libre, autonome. À quoi sert la philosophie? À ce compte, à quoi sert la musique? Ou, sur un autre registre, à quoi sert la santé? Toutes servent l’être humain. La différence est qu’elles le servent tout entier. Et dans le cas de la philosophie, c’est la vie proprement humaine en toutes ses dimensions qui est servie.

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