Conférence de Jocelyn Maclure
Dans le cadre du colloque Enlightenment and Secularism
Organisée par le projet The Enlightenment Ideas of the Freedom of Thought and Conscience, and Contemporary Secularism
Date et lieu
samedi 21 mai 2016Institute of Philosophy, Jagiellonian University, Kraków, Poland
Résumé
Free speech is a vital democratic good. « Open societies », in Karl Popper’s sense, are those which welcome vibrant political debates and allow social criticism. That being said, liberal democracies also offer robust protection to individual conscience, and it seems reasonable to think that respect for our fellow citizens’ deeply-held commitments favours social trust and cooperation. How should we think, for instance, about speech acts that are interpreted as blasphemous by some? What is the meaning and normative statuses of categories such as “hate” or “discriminatory” speech? How should we think about the relationship between respect and freedom of expression?
À propos du colloque et du projet
Le but du projet « The Enlightenment Ideas of the Freedom of Thought and Conscience, and Contemporary Secularism » est d’élargir la portée de la recherche sur les Lumières entreprise lors du projet « Radical and Conservative Thinkers in the Enlightenment and the Making of Modernity » à l’université Jagellonne de Cracovie. Cet objectif est réalisé en abordant de nouveaux problèmes liés à deux idées clés : l’idée de la liberté de pensée et l’idée de la liberté de conscience. L’intention est de retracer l’origine de ces idées à la philosophie des Lumières, puis de mettre en évidence les relations entre les idées des Lumières susmentionnées et le contexte philosophique dominé par la tradition scolastique dans lequel elles ont émergé. Il est aussi question d’évaluer leur pertinence par rapport aux problèmes de la société contemporaine tels que le rôle de la religion dans la sphère publique, la laïcité, la tolérance, la liberté d’exprimer ses points de vue (éthiques, politiques et religieux) dans une société multiculturelle, et les limites de la liberté d’expression dans une société démocratique.